Chroniques vinyles
28
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

L’année de la mort du punk sort ce premier véritable album de MOTÖRHEAD

après un essai non transformé en 1975 qui ne verra le jour qu’une fois que le groupe aura du succès (sous le nom de On parole), on reconnaît bien là les manières du music-business. Un milieu dont Lemmy et sa bande semblent se foutre complètement quand ils composent les morceaux rugueux ici présents, le morceau-titre est une claque intemporelle menée par la voix inimitable de Mister Kilmister et rythmée par une sarabande à coups de chaîne de moto : l’inimitable son de cette basse au groove étrange et la furie pas si aveugle de la batterie de « Philthy Animal » Taylor sont un parfait coffrage pour la guitare bien plus fine qu’il n’y paraît de « Fast » Eddie Clarke, quel putain de trio que des zillions de pignoufs tenteront de singer sans jamais l’égaler ! Le punkoïde Vibrator, Iron horse / Born to lose, White line fever ou Keep us on the road font partie des premiers classiques de la Bête, dommage qu’en lieu et place d’une paire de plus on se tape une énième reprise popularisée entre autres par les YARDBIRDS. Une très chouette entrée en matière ceci dit, avec une pochette pleine de fautes, un monstre de Joe Petagno (premier d’une longue série) qui arrache les yeux, et un son qui râpe : tout est prêt pour une suite tonitruante débarrassée de ses sonorités Seventies.

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