Chroniques CD
17
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Putain mais alors là oui mais non !

On a sûrement tort d’utiliser un mot comme « américanisation » pour qualifier une trahison musicale de la part d’un groupe européen mais comment donc trouver l’épithète plus adéquat décrivant JUDAS PRIEST essayant clairement de se faire bien voir par les radios « rock » US avec un album clinquant, pop et sans âme comme celui-ci ?

Parce que pardon, après une exceptionnelle suite d’albums depuis mettons 1976 1 et un sommet commercial restant métalliquement honnête avec British steel, Point of entry joue carrément la carte du changement de peau (ouais bon, de cuir). Dès Heading out to the highway on sent que quelque chose, cette production léchée surtout, cette ambiance dépourvue de menace sombre aussi, ne fonctionne pas.

Don’t go lasse vite, Turning circles sonne comme une mauvaise tentative quasi-new wave, Solar angels est mollasson comme ce n’est pas permis, le refrain de You say yes est épouvantable, All the way rock’n’roll pouêt-pouêt… Ce ne sont pas les sympathiques Hot rockin’, On the run ou Desert plains, ni même le moyen Troubleshooter, qui sauveront ce disque du naufrage.

Le groupe est-il donc en passe de se faire bouffer par tous les « bébés » requins aux dents longues qui déferlent de partout, IRON MAIDEN, SAXON et DEF LEPPARD en tête ?

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