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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Birmingham-Hambourg : voici le voyage qui mène EARTH à prendre pour nouveau nom BLACK SABBATH en 1969.
Ozzy Osbourne, Tony Iommi, Geezer Butler et Bill Ward se distinguent par un attrait pour les ténèbres, le cinéma de l'époque, volontiers gothique, leur en donne sûrement la confirmation (Mario Bava est death-y-dément partout !). La signature chez Vertigo pourtant pas gagnée d'avance lance le processus discographique : Black Sabbath, l'album, est enregistré le 16 octobre 1969 et pulvérise à sa sortie, peut-être bien sans le vouloir, l'esprit baba cool qui règne encore un peu ici et là. La surprise est grande et le public est au rendez-vous car le groupe tourne beaucoup, il enregistre par ailleurs son second album Paranoid moins d'un an après le premier et c’est un triomphe qui installe le Sabbat Noir sur le trône du heavy metal naissant, bien plus sombre et sulfureux que le hard rock de DEEP PURPLE ou LED ZEPPELIN.
Mais cette aura maléfique va se transformer au fil des albums, se diluer au profit d'expérimentations qui vont voir le groupe gagner du public et peut-être perdre en même temps une partie des puristes qui le suivaient depuis le début. De toute façon, l'alcool et les drogues font des ravages, provoquant le départ du chanteur vers une carrière en solo, c'est le début de la valse des chanteurs au sein de la formation qui va voir passer des artistes très variés pour un résultat parfois surprenant : mirifique avec Ronnie James Dio et inattendu avec Ian Gillan notamment.. Du côté de la batterie cela se gâte aussi puisque Bill Ward s’en va en 1980 et laisse sa place à une palanquée de batteurs avant de revenir, parfois pour claquer plus fort encore la porte en repartant, toujours pour des raisons financières puisque ses camarades ne semblent pas comprendre qu'il méritait tout autant qu’eux d'accéder au pactole.
La saga s'occupe ici du doom metal et du metal gothique, partant bizarrement de groupes plus anciens que BLACK SABBATH comme BUDGIE ou URIAH HEEP pour atterrir en plein dans le punk gothique de SIOUXIE & THE BANSHEES, THE CURE ou JOY DIVISION… Heureusement, la suite aborde WITCHFINDER GENERAL, PAGAN ALTAR et bien sûr le mythique PENTAGRAM américain et ses compatriotes TROUBLE, SAINT VITUS ou THE OBSESSED mais aussi les suédois de CANDLEMASS ; ouf !
À suivre RAMMSTEIN
63 pages illustrées en couleurs, 9,99 €
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