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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine sur Dead Fucking Church M’Aaagh # 9]
Chouette idée que ces quatre 7'' qui rassemblés forment un grand dessin, un peu dans le principe des Slimewave de chez Relapse par exemple. 350 copies de chaque, en fouillant un peu ça doit encore se trouver.
PART I : « C'est la guerre Monsieur », c'est la voix qui l'a dit. Et effectivement cette trilogie du Bouc Austrasien ne fait pas dans la demi-mesure, bien brutale attaque de black metal que cette face A, noisy, fuzzy, tympanicide pour notre plus grand plaisir. AFFLICTIS LENTAE donne lui aussi dans le violent et le très bruyant, une sorte de pote d'IMPALED NAZARENE qui aurait fait l'apéro avec THE END 666. Voire pire quand se profile la partie lente et dépressive. Kalashnidoomblackmetal !!
PART II : TAG ici emprunte la voie d'un black / doom on ne peut plus funèbre, le rythme rappelant celui du cœur d'un éléphant en train de crever. Ce loooooong titre n’égaiera pas votre journée. Vous aviez lu quelque part que ce serait le cas ??? CHAMBRE FROIDE n'aurait pu trouver meilleur nom de groupe tant ce que dégage Isolement suicidaire est adéquat. Un black metal gueulard qui ne fera pas la Une des fanzines d'élite (ouaip ceux-là, les true de balle) mais amènera son quota – essentiel ! - de négativité.
Part III : Where love should spread tente de battre le record de la partie II en proposant un suicidal black doom metal sombrissime et d'une lenteur terrible. Mélodique et vénéneux, ce titre de TAG est fort réussi. Les américains adeptes de Bataille, eh oui, eux aussi, de L'ACEPHALE (c'est comme le Port-Salut) se lancent avec l'Impossible dans une aventure bruitiste (introduite par une lecture de Julien Louvet, le fameux Bouc), rapide et brutale, une longue suite de hurlements entrecoupés de mélopées arabisantes, de tambours de guerre et autres sons hell'ectroniques. Parfaite composition pour torturer des soldats ennemis.
Part IV : Errare humanum est reste sur les sentiers habituels de TAG, le doom / black et on reste étonné qu'une seule personne arrive à faire autant de barouf. HABSYLL sont aussi en lice en terme de champions et du bruit dissonant et de la lenteur. Et les singuliers soubresauts blast-beatants pimentent alors une écoute à privilégier dans le noir à fort volume. Effet garanti ! Dommage que j'aie eu droit à une fin de disque rayée pas vrai ?! Grrr...
http://www.theaustrasiangoat.com/
http://www.afflictislentae.fr/
http://www.myspace.com/lacephale
http://www.myspace.com/habsyll
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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