Et c’est reparti, mais ça s’arrête.
La Route aura finalement une fin, le dernier carnet de la trilogie, comme les deux précédents 1 (encore quelques copies disponibles sur ce site), contiendra 200 pages de comptes rendus, reportages et autres pensées rangées par ordre chronologique. Entre un attentat affreux en janvier 2015 et un drame personnel en janvier 2017, ce sont des centaines de groupes et d’artistes qui vont me, qui vont NOUS faire remonter la pente comme ils le peuvent, à grands coups de décibels, de pinceaux, d’objectifs, et La Route sans fin troisième du nom sera l’ultime hommage à cette culture dans le désordre qui nous aide à ne pas crever, ici à Nawakulture où la vie n’est jamais vraiment revêtue de rose.
Les bastions de l’underground (Secret Place, dB, KJBi, Black Sheep, Up&Down, Nashville Pub…), les salles plus conventionnelles (Sonambule, Cigalière, Victoire 2, Paloma, Métronum, Bikini, Tetris…) mais aussi les giga structures, les stades ou la place Cot à Bédarieux, tous ont reçu ma visite et deux jours plus tard ce que je pensais de ce que l’on m’avait donné à voir ou à écouter. Une passion inextinguible rassemblée dans ce volume qu’aimeront ceux qui ont aimé les premiers, les autres se contenteront de la pitance jetée à terre par les conformistes plastiques de tout poil, toute prétention mise à part, on a lu cette année trop de merdes qui empestaient le faux et le copinage.
La route, c’est la vie, vivement les prochains This is England, Ouest Park, Déferlantes, See you in the Pit, Weekend Sauvage, Festival de Carcassonne, Pyrenean Warriors et tous ceux que je respecte encore, ceux qui se bougent sans arrière-pensée de profit ou d’auto-succion, vive l’indépendance et la fraîcheur de l’activisme, pourvu que ça bouge encore un peu et que pendant ce temps tout soit oublié, que le cerveau soit submergé par le son jusqu’à la pâmoison.
Sortie du bouquin cet hiver, l’éditeur têtu à relancé une campagne Kickstarter (https://www.kickstarter.com/projects/587169152/la-route-sans-fin-volume-3), si ça intéresse des gens, voilà, bonne biture, bande de sagouins, dehors chez moi on accompagne un putain de feu d’artifice de Tino fucking Rossi, y aura pas de reportage, mais bien une gueule de bois.
Badaboum !
Ged
1 agad' dessous :
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