Ma solitude s'appelle Brando d'Arno Bertina (Verticales - 2008)

Itinéraire crypté ? Bio de qui ? Quid ?

Ma stylotude s'appelle Bic, de l'Afrique à Bordeaux, vite, toujours vite il se déplace au fil des pages sans que ce "il" ne soit clairement identifié - ou presque. Petit à petit, touche après touche, l'esquisse se précise, le zoom fait gagner en netteté une image qui n'a pour le coup rien à voir avec le père Brando - ou presque - c'est raté shoot again - ou presque. Folitude désertique, vie vide mais pas tant que ça en fait non ? Serait-ce mon taf que de rendre évidente une oeuvre dont ce n'est visiblement pas le but - ou presque ? L'écriture de l'ami Bertina, vol de colibri polyphonique qui file d'un détail à l'autre, malmènera cette fois le lecteur avec un peu moins de rudesse que la première trilogie à découvrir absolument en cas de soif subite d'une littérature qui requiert hyper-activité, attention et humour. Une douce houle de mots et de sensations qui gigotent comme des éclairs partant d'une boule électromagnétique. 

89 pages, 12,50€
ISBN: 9782070122783

© GED Ω - 08/03 2010