Chroniques CD
16
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Un des groupes qui devraient être inscrits au programme de musique en lieu et place de cette saloperie de El condor pasa

au pipeau qui terrorisa ici des légions d’élèves et les détourna pour longtemps de la pratique de cette divine discipline. Car les anglais de QUEEN mélangèrent avec bonheur hard rock au début zeppelinien avec pointes progressives, parties orchestrales et sensibilité pop pour accoucher de quatorze albums (les post-Mercury ne sont pas inclus) aux destinées diverses mais qui renferment en leur sein velu des hymnes extraordinaires. La guitare toujours ciselée de Brian May, la basse volubile de John Deacon, la puissance du jeu de batterie de Roger Taylor et la voix extraterrestre de Freddie Mercury, le don de compositeur de chacun de ces quatre as les a propulsés au firmament rock, quitte à être décriés, forcément, par les puristes et ceux qui, forcément aussi, n’avaient que ça à faire. Sauf que ni les punks qui crachaient dessus, ni les hardos qui les taxaient de vendus, ni la mélasse des années quatre-vingt ne les verront en disgrâce même si certains albums sont indéniablement des faux-pas. Un groupe qui n’en vit pas n’existe d’ailleurs pas, quoi que l’on puisse en penser. Le premier disque concerne la période géniale 1973-1980 où pas grand chose n’est à jeter, le second court jusqu’à 1991 et comporte des morceaux beaucoup plus ouverts au grand public quoique toujours marqués au fer rouge d’une formation atypique, un magnifique Innuendo suffit pour le rappeler. Ce coffret horriblement doré représente donc quand même trente-quatre titres inoubliables (même les malheureusement plus sirupeux comme Radio Ga GaFriends will be friends…) qui seront parfaits pour les néophytes passés à côté de Leur Majesté. Chacun aurait fait une sélection différente (mais où sont donc Sheer Heart AttackKeep yourself alive ou Spread your wings ?!) mais au programme défilent une série de purs chefs-d’œuvre comme Bohemian rhapsody qui ouvre le premier disque, Save meSeven seas of RhyeKiller queen, le duo We will rock you / We are the ChampionsI want it all ou le poignant The Show must go on… Avoir pensé à ajouter un livret épais qui détaille l’histoire (et la pochette) de chaque single représenté ici est une idée louable.

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