Chroniques Blu-Ray
09
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

La jolie famille que voilà trouve enfin écrin à sa mesure ! Et à celle de l'amour d’Olimpo pour Béatrice !

Car bien sûr on ne s’amusera pas à vous refaire le film et sa chronique que vous pouvez retrouver sur ce site 1, on va surtout causer objet, car cette version intégrale avec master 2K restauré aux couleurs superbes est déclinée en blu-ray et DVD comme d’hab au sein d’un médiabook totalement mortel, sans parler encore des bonus toujours zexceptionnels !

Outre un diaporama, une présentation et une analyse du film par Lionel Grenier (spécialiste ès Lucio Fulci, allez voir www.fulci.fr tiens !) on trouvera La Famille et la torture, un entretien avec Mavie Bardanzellu (interprète du personnage de Lucrezia), Don Giacomo, entretien avec Antonio Casagrande, Nue pour Lucio, anecdote racontée par Adrienne LaRussa (la si beeelle Béatrice) et bien sûr le livre central (soixante-quatre pages) signé (encore lui !) Lionel Grenier, Stéphane Rolet et Jean Vinneuil : « Beatrice Cenci : sainte ou succube ? », dans lequel les auteurs reviennent entre autres sur les contradictions et les distorsions de l’histoire (Alexandre Dumas en causait déjà à son époque au passage), sacré boulot une fois de plus que cette collection érudite et passionnante, à recommander à tous les fans de cinéma dit Bis.    

Si Béatrice Cenci n’a pas vraiment reçu très bon accueil critique et public à sa sortie, on peut pourtant vous assurer mordicus-style que c’est pourtant un grand film partagé entre histoire et horreur, Eros et Thanatos, foi contrariée et anticléricalisme, un énième exemple d'un prétexte pour l’Église de s'emparer de richesses et surtout que la vie d'une femme voulant faire plier les barreaux du patriarcat est toujours sur la voix d'un calvaire institutionnalisé, cinq-cents ans plus tard, c'est encore souvent le cas même si chez ce Fulci romancé elle ne manque pas non plus de montrer ses ambiguïtés, pauvre Olimpo pris dans les rouages infernaux de l’idylle ! C’est aussi sûrement une œuvre en avance sur son temps, demandez donc à Couentine Tarantino d'où viennent ses flashbacks dingues si ce n'est pas de l'Italie de Tonton Lucio tiens !

1500 Copies seulement, ça va partir comme des petits pains dans la gueule, grouillez-vous !

Infos / commande à https://www.artusfilms.com/lucio-fulci/beatrice-cenci-liens-d-amour-et-de-sang-303.

1 comme d’habitude, afin de lire plein d’autres chroniques sur les artistes cités, clique juste sur leur nom en rouge.

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