Reportages divers
19
Fév
2016

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Va savoir pourquoi, quand on dépense beaucoup d'argent (15 € l’entrée, c’est pas rien) on s'attend forcément à quelque chose d'exceptionnel. 

On ne cachera pas que nos espoirs ont été fort déçus par cet aquarium dont tout le monde parlait comme de la énième merveille du monde. En effet, si l’on peut rencontrer une sacrée belle bande de poissons magnifiques (les requins à quenottes tordues ont vraiment une gueule d’enfer entre beaucoup d’autres), c’est dans un décor parfois franchement moyen, multipliant les machins factices moches et les effets loupes douloureux, qu’on les voit évoluer avec une bande originale de bruitages parfois horribles. Les milieux marins se succèdent / se télescopent soudain, on trouvera sur un coté tropical surchauffé des reptiles et même de pauvres oiseaux en cage à l’endroit même d’un toboggan où les cris surexcités fusent de toutes parts, un petit bassin où des microcéphales ont pris l'habitude de balancer des pièces de monnaie comme s'ils se trouvaient devant la fontaine de Trévi et, ZE traumatisme de la visite, les manchots trop mignons mais bien tristes dans leur décor de carton-pâte : merci la boule au ventre pour le reste du tour.

Pour cette visite, nous nous sommes attachés à regarder les animaux d’abord sans s’appesantir sur le côté ludico-éducatif de la chose (essaie donc avec un enfant de trois ans dans cette cohue pour voir !), ce sera chose faite bientôt et l’article sera complété / révisé, notez tout de même que le simulateur de bateau est franchement chouette et peut avoir un effet bœuf sur certains de ses « passagers ». Comme dans tout lieu d’exposition / captivité d’animaux, on se passerait bien des idiots qui bombardent les yeux aquatiques pour immortaliser leurs horribles rejetons devant, la question reste d’ailleurs entière : le poisson n’est-il pas sujet au stress ? Avec le monde qui vient ce serait dommage… La chose est pensée comme un parc d’attraction lambda avec décors de science-fiction (de 20000 lieues sous les mers à Octobre rouge ?), restau et magasin pile à la sortie dont on suppose que la provenance des kyrielles de jouets n’a pas été regardée à la loupe dans un effort de (éco)logique. 

C’est tellement dommage !

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