Chroniques DVD
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : requin à requinquer

Scénar : c’est le tour des fils Brody d’être confrontés à un squale particulièrement agressif, le dernier en date, un jeune requin blanc femelle, s’est introduit dans le parc aquatique « Sea world » où tout n’est pas encore très au point. Certains voudraient conserver la bête intra muros, les autres l’occire, mais le profit pèse évidemment plus lourd dans la balance : le requin est destiné à devenir une attraction. Mais exploité trop tôt, il meurt. C’est sans compter sur la mère qui recherche désespérément son petit. Quand un cadavre de disparu réapparaît avec une morsure énorme en guise de décoration, on prend la mesure de la férocité, et surtout de la puissance de l’animal.  

Le demi-mérou flottant avertit que la chose a encore des quenottes pointues et pourtant la chute libre continue, toujours plus bas qualitativement parlant. Ce troisième épisode s’avère bien pire que le déjà moyen second (voir Les Dents de la mer, 2ᵉ partie de Jeannot Szwarc (avec Roy Scheider, Lorraine Gary...) 1978), et même que les copies sorties dans la foulée (comme La Mort au large de Enzo G. Castellari (avec James Franciscus, Vic Morrow…) 1981), autant dire qu’on est loin, très loin des mythiques Dents de la mer avec Joe Alves, décorateur et réal' de la deuxième équipe des précédents, au commande de ce film qui a malheureusement très mal vieilli, sûrement à cause d’une politique économique ultra fauchée, au point qu’on le croirait pompé sur La Mort au large, c’est pas un comble ça ? On n’ose imaginer si on avait pu voir la version cinoche en 3-D, ceci dit on ne regrette rien, faut pas pousser.

Les Dents de la mer 3 est très mou du genou (on attend désespérément que ça déchiquette mais rien ne vient, pourtant y a du gibier : chasseurs de coraux, plongeurs m'as-tu-vu, tout est bon dans la tête de con !), comporte des scènes de comédie un peu lourdes ou longuettes, des incrustations d’images nazes, des pétasses, des gogols bodybuildés, c’est Alerte à Malibu qui se voudrait thrilling, on peut même se demander ce que foutent Dennis Quaid, Louis Gossett Jr ou Simon MacCorkindale (Manimal !) à bord de ce zodiac troué. Nous ne mentirons pas, on adore la scène hilarante dans la bouche de ce poisson dentu genre chewing-homme, mais pas grand chose de plus.

Bonus : bandes-annonces.

https://www.youtube.com/watch?v=a9WsKu3YM_U

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