Chroniques DVD
17
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : poissons v(i)olants


Scénar : « tu es sûr qu'il n'y a aucun danger ? Meuh non tu penses »… Deux plongeurs descendent dans une carcasse de bateau coulé pour faire des choses agréables de leur corps musclé. Le flic de la mer retrouve plus tard le canot des désormais disparus, ils ont en fait, surprise, été dévorés par des animaux munis de mâchoires qui taillent veugra dans le gras. L’ex-femme du policier habite dans l'hôtel où elle travaille avec son fils qui lui part bosser sur un bateau dont la fille du capitaine se trouve être très, très mignonne. Moche ou laid, va falloir savoir mettre ses miches à l’abri devant l’arrivée bourdonnante de ces poissons qui ont de plus la faculté amusante…de voler ! Ah et, hmm, ça promet pour la « fête du poisson » annuelle hein ? C’est pour qui les p’tits fours ?

Avec son générique à la James Bond et le sang qui s'étend sur l'écran, Piranha II, premier film de James Cameron (Terminator, Aliens, le retour, Abyss, Terminator 2 : Le Jugement dernier, Titanic, Avatar…) est une sorte de suite pirate au rigolo Piranhas (voir Piranhas de Joe Dante (avec Bradford Dillman, Heather Menzies…) 1978), et malheureusement la plupart du temps un gros nanar pseudo rigolo qui met en scène « une espèce en voie d'apparition » dont l’irrésistible bruit de dévoration du film précédent est de retour, c’est déjà ça. On attend quand même quarante minutes avant de rigoler quand un piranha sort de chairs lacérées comme un diable hors de sa boîte.

En dehors d’une galerie d'abrutis et de laiderons dignes de La Croisière s'amuse version le camping des gros nazes, on note surtout pas mal de poitrines à l'air sans beaucoup de subtilité, des autochtones qui pêchent tranquillement à la dynamite, le sacrifice totalement idiot d’un hélicoptère au profit d'un rafiot que l'on devine en panne et une fin de bande originale super dramatique alors que le film est tout de même souvent grotesque, sans plus. Avouons tout de même que voilà un excellent maquillage que celui de la scène où tout, à part la surface contenue sous le masque de plongée, est en bouillie sur un visage. Pauvre Lance Henriksen qui patauge bon gré mal gré au milieu de tout ça…

Bonus : bandes-annonces qui n’ont rien à voir avec la choucroute.

https://www.youtube.com/watch?v=xgNUSm-vABg

 

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