Chroniques DVD
11
Fév
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : chasse au trésor englouti

Scénar : son ami Dominique l'ayant persuadé de l'accompagner dans les Caraïbes pour une chasse au trésor et au galion espagnol censé renfermer tout un tas d'or auquel Johnny Gray ne croit pas, celui-ci en profite une fois de plus pour simplement assouvir sa passion pour la plongée et la découverte des fonds marins. Mais voilà qu'ils trouvent le bateau ! La tête tourne vite quand on commence à faire des découvertes, c'est ce qui arrive aux deux hommes quand ils remontent tout un tas d'objets. Mais pendant qu'ils plongeaient un bateau s'est rapproché, un équipage de chasseurs de requins qui se montre très curieux des activités des deux hommes… Ils finissent par rentrer et une fois l'authenticité de leurs découvertes avérée, le duo doit aussi mettre au parfum la jolie femme de Johnny, Teresa, que de précédentes tentatives ont légèrement agacée. Puisque Dominique leur promet qu’ils ne perdront pas d’argent et même en gagneront, ils seront donc du voyage tous les deux ainsi que Gloria qui possède un bateau très opportun et qui a elle aussi besoin de se refaire…

Après le très noir Un homme est passé sorti la même année 1, on l’apprend direct par le biais d’une jolie musique qui annonce dans ses grandes lignes de l'aventure et du romantisme, c’est le bleu du ciel et surtout celui de la mer le patron de ce nouveau John Sturges, le Technicolor, c'est beau, la caméra se balade sous les eaux enchanteresses au décor toujours formidablement extraterrestre. Comme dans tout série B qui se respecte, on repèrera une maquette (celle de l'épave sur sa falaise est rigolote comme tout) et des scènes tournées en studio avec des fonds photographiés / peints très moches. Mais vraiment, les images sous-marines sont très chouettes, elles nous servent d’ailleurs à remarquer que La Vénus des mers chaudes est un des premiers films « modernes » qui souligne et utilise la menace que représente les requins quand l’action se déroule sous les eaux exotiques, tout ça bien avant Shark! et autres Dents de la mer. Et pourquoi pas au passage rajouter un petit peu de suspense pour pimenter la chose ?

Car la soif de l'or et la prudence ne sont parfois pas conciliables dans l’éternelle chasse au trésor de l'homme qui voudrait vivre un rêve que chacun semble avoir fait dans sa jeunesse à la lecture de tous les romans maritimes et de piraterie classiques. Dommage toutefois que l'ensemble vogue un peu trop sur les mers tranquilles de la comédie espiègle et moins de l'aventure pure et dure mais le film se laisse regarder malgré la prestation quasiment insupportable de Gilbert Roland jouant au joli cœur velu sans arrêt (mais qui semble ne pas savoir danser terriblement, frôlant le ridicule à plusieurs reprises tel un Aldo Maccione qui aurait oublié sa finesse au vestiaire…). Par contre, si le titre n’est pas vraiment génial par rapport à l'original anglais (Underwater!, c’est quand même plus efficace, non ?) il est vrai que Jane Russell est magnifique quand elle adopte des tenues qui la mettent particulièrement en valeur comme cette robe à motifs lors d'une scène de pique-nique sur la plage tout à fait craquante. Miam ?!

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