Chroniques concerts
24
Mar
2015
hardcore punk burning heads france reportage

C’est toujours chouette d’assister à la progression d’un groupe quasiment en direct, 

BONESCRAPER, que l’on suit depuis le début, obtient avec l’expérience scénique un remarquable gain de fluidité, et dans le rayon speed / thrash metal c’est un élément capital. Et quelle idée lumineuse que ces chœurs qui donnent plus d’ampleur encore au volume général ! Le sondier s’en rappelle encore... Notons de plus au niveau visuel un système pileux très développé a l’ouest. Techniquement, puisque qui aime bien châtie bien, il manque toutefois un poil de présence scénique générale car il est fort à parier que le public timide du dB (mais en même temps pas forcement fan de metal ce soir) n’attendait que l’allumette pour déclencher l’incendie général. Tout vient à point qui sait attendre, pas vrai ? 

 

Foi de vandale patenté, s’il on doit reconnaître depuis la naissance une allergie certaine au rythme reggae, la facette hardcore des BURNING HEADS (argh, Spread the fire...!) est toujours simplement dévastatrice et la puissance développée est extrêmement impressionnante sans devenir pour autant de la violence gratuite, la tenue de scène en est forcément exemplaire, enfin, du moins quand un glandu ne vient pas tripoter le matos après deux grammes dans le sang, ça agace vite les musiciens, et pour cause. Déranger un groupe qu’on a envie de voir jouer, c’est pas être un keupon, c’est être un peu con. Nuance. En tout cas, les BURNING HEADS sur scène sont à conseiller à tous les fans d’énergie canalisée vers l’éclate totale, une communion polyrythmée qui ne peut PAS laisser indifférent. Du coup, on va essayer d’écouter le petit dernier (Choose your trap, chez Opposite Prod /Euthanasie Recs) et vous dire ce que l’on en pense dès que possible. 

 

Au sortir de l’étuve, on s’aperçoit avec plaisir que les BURNING, qui n’ont plus grand chose à apprendre, font en même temps preuve d’humilité et se laissent approcher sans problème, on en regrette même de devoir partir si tôt sans avoir l’occase de discuter plus avant le bout de gras, il n’est que deux heures et des bananes que diable ! On the road again...!

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