Chroniques DVD
20
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : geckOGM

Scénar : un randonneur à l’air neuneu ramasse du gluant dans la nature, il semble être sur la piste de quelque chose… De son côté, Amy Harding, une très mignonne fille aux cheveux roses (après s’être débarrassée d’un déguisement) semble fuir une ancienne vie avec son chat, une belle somme et des affaires plein sa bagnole, une jolie Cox. Arrivée à une cabane dans les bois, le chat n'est pas rassuré quand il rentre, mauvais signe… Il y a aussi du gluant chez elle et des animaux se font attaquer, le voisin la prévient qu'elle n'aurait pas dû venir, qu'elle devrait même se tirer « tant qu'il en est temps »… Bien sûr, une tempête est prévue pour la suite. Le jeune imbécile de service, biologiste de surcroît, fait à son tour son apparition chez elle : plein d'espèces ont disparu brusquement, qu'est-ce qui a pu provoquer cela ? Il jette un œil et trouve le chat massacré : une bestiole est définitivement planquée dans la baraque et elle décide de se barrer direct mais il la convainc de rester pour lutter avec lui contre la Mort qui rôde…

Enfin un titre adéquat pour une « œuvre » ! Aberration est le premier film du réalisateur américain Tim Boxell (connu pour ses comics quelques années auparavant puis après pour une période de collaboration avec la télévision) et, s’il n’invente strictement rien dans le domaine de l’horreur option animaux-vilains-pas-beaux (sans déconner, quelqu’un le peut-il après des centaines de films 1 plus drôles les uns que les autres ?!), il s’avère être un bon moment de n’importe quoi comme on l’aime ici avec de la meringue fondue à gogo semée par un lézard génétiquement modifié vorace et impitoyable (on peut parfois biffer le « im » de ce mot, vous jugerez…), une machine à tuer aliénoïdo-gremlinante et évolutive post-jurassicparkienne.

Vous l’aurez compris, avec le trousseau habituel (des moyens limités, peu de personnages et de lieux, un poil de gore, une belle explosion, quelques touches de comédie classique et même une caméra à ras de terre comme dans Evil Dead) on peut encore compter sur un scénario minimaliste (un monstre, un endroit isolé, l’électricité défaillante sur place et une voiture pourrie qui empêche la fuite, tout est réuni pour la galère…) rien d'exceptionnel (sauf peut-être l’apparition d’un méchant qui se prend pour Antonio Banderas et une bande originale de rock océanique des néo-zélandais THE HEADLESS CHICKENS aux australiens THE FAUVES, THE SUPERJESUS et TUMBLEWEED) mais le résultat est plutôt rigolo avec des moments invraisemblables, surtout qu'en Marshall cela joue toubib ou exterminateur.

Bonus : annoncés mais pas sur le disque, oups !

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