Chroniques concerts
27
Fév
2014

« Tonight’s show in Luynes, France was by far the funnest show of the tour. What a fun show ! »,

voici le résumé que M. O. D. fait de cette putain de soirée. En sales chauvins moisis on ajoutera que Montpellier s’est chargé de mettre l’ambiance, requin gonflable inclus, et que deux entorses subites n’arrêteront pas l’Eglise dans ce tourbillon de muscles et d’os, un vrai régal qu’on vous dit. 

 

Déjà les chouchous de la ChurchREPTILICUS, ne sont pas là pour rigoler (Mathieu l’annonce : « On est REPTILICUS de Montpellier et on est là pour vous péter la gueule ! ») et envoient mais tellement sévère qu’il est quasiment impossible de ne pas chercher à arracher le carrelage de la salle ou à faire voler un Tristan comme d’habitude déchaîné, dans Mosher Team, y a MOSH et ceux que ça défrise retourneront tricoter des patches de black metal dans leur grotte abandonnée. Le crossover thrash / crust / proto-grind du duo est ravageur, on est fan à mort ici et on repart les voir rapidement, on vous en reparlera d’ailleurs, forcément. Un groupe qui pogote sur les balances ne peut qu’avoir l’amour de la Church. Et tout ceci n’a presque rien à voir avec Zaza hein ?!! 

 

Au Korigan il y a toujours de vieilles connaissances et après deux kilos et des bananes de Démon pour votre assoiffé non-serviteur, on en vient à discuter entre hardos du crétacé, salutations à Fred / NeofelisSeb / AngelStryker ou encore le sieur SUPER TIMOR, c’est donc bien malheureux mais la fin du set de DIRTY WHEELS (hardcore à l’ancienne qui punche sec) passe qu’on est encore en train de râler sur le troisième album de Machin qui était une hérésie à l’époque ou encore que rien ne vaudra un sweat sans capuche, commandé par exemple sur les onéreuses doubles pages de HRM en 1989. Ouais, on est comme ça, nous. 

 

Des scènes comme ça resteront dans la mémoire pré-Alzheimer, le père Billy Milano en short et chaussettes qui envoie sur son bassiste qui se plaint de ne pas « sentir » le son de gratte : « on s’en branle c’est qu’un singe », c’est quand même toujours plaisant. Que dire que déjà il faut un bon moment avant de se dire que M. O. D. (M. O. D. putain !!!) est là, devant nous, un siècle après la guerre, au Korigan ! Le set est hilarant de brutalité, les classiques M. O. D. / S. O. D. fracassent, Milano n’en revient pas lui-même de la folie qui règne alors que le public est clairsemé (bande de feignasses virtuelles) et on ne remerciera jamais assez Tonton Virgil pour une date qui si elle fait bougrement plaisir aurait été encore mieux si l’orga rentrait dans ses frais. Nouvelle résolution, celui qui pleure à proximité du manque de concerts dans la région, c’est coup de tête, balayette, manchette. FUCK OFF !

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