Chroniques concerts
29
Jui
2019

Alors que les espaces verts biterrois se voient toujours plus colonisés par des clampins n'hésitant pas à arborer les tenues des plus ridicules,

la SNCF prouve pour la millionième fois son incapacité à maintenir un trafic dans les temps impartis, « merci de votre compréhension », allez donc mourir ouais et vivement l'ouverture de la concurrence et la fermeture immédiate de cette compagnie presque aussi détestable que la Poste, c'est dire ! Sans compter le train surchauffé auquel on a droit au final. Et on ajoute pour le même prix le glandu faisant une démo de musique d'ascenseur avec le piano en libre service du hall de la gare. Quel malheur. Heureusement Kent Anderson est là.

Rendez-vous est convenu sur le parvis de Joffre en maintenant une périlleuse partie de cache-cache avec l’infâme soleil qui tape très, très fort (mais bien moins que le lendemain, à suivre…), et décollage pour Nîmes et le frigo de la Paloma (wow, ça c’est de la clim’ ou on ne s’y connaît pas !) où l’on retrouve avec plaisir tout un tas de gens que l’on aime beaucoup mais qu’on a, canicule oblige, la plus grande flemme de citer, ils se reconnaîtront puisqu’ils ont, à l’inverse de la plus grande partie des habitants de la planète Terre, notre respect éternel, pour ne pas dire notre amitié sincère.

Respect que nous accorderons direct aux ZEMBLAS de Nice (avec de vrais morceaux de DUM SUM BOYS et PLAYBOYS dans la boîte) qui performent un rockin' rhythm’n’blues vintage du genre irrésistible grâce à un chanteur très en voix et très charismatique, une section basse / batterie puissante allant droit à l’essentiel et des grattes subtiles et érudites, avec cerise sur l’ampli la touche d'harmonica qu’il faut, yes ! On a, ambrée aidant, imaginé un cocktail à base de Screamin' Jay, James Brown, les STONES Sixties et les DOGS, vous vous ferez vous-mêmes une idée en allant farfouiller sur le net, si de notre côté on parvient à mettre la main sur les disques, on en recause bientôt.

 

Avec tout ça, les légendaires têtes d'affiche auront beaucoup de peine a inspirer autant de pêche que le groupe niçois même si les tubes sont bien là (Slow death, Teenage head, Shake some action entre autres) et même si le public se laisse prendre, qui par la nostalgie, qui par la passion, devant ces grands musiciens dont le rythme général est un poil trop douillet pour les oreilles pointues de votre non-serviteur. La surprise de retrouver sur place notre grand ami-papa Alain Petit fera cicatriser tout ça très rapidement et la compagnie de grands fans de rock comme Jos, Christophe , R-B Henri et Pat est un ingrédient supplémentaire absolument essentiel pour passer une bonne soirée malgré les relatives déconvenues. Par exemple, excusez-nous de vous demander pardon mais, à moins d'avoir été atteint de cécité momentanée, où est donc passé Roy Loney dont la présence était pourtant annoncée aux côtés de Cyril Jordan et Chris Wilson ? [EDIT : nous n'avions point vu le communiqué du 04/06, sorry les Tontons]

Mettons ça sur le dos de la canicule, la soirée était de toute façon un grand moment de musique et puis demain est un autre jour : Jobar’fest nous voici !

[à suivre…]

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