Chroniques CD
06
Sep
2019

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Est-ce cette prédominance du piano ou le ton général du disque,
on ressent une grande mélancolie à l’écoute de Providence, monument de fragilité et d’émotion où s’entremêlent touches et voix pour un résultat que l’on verrait bien en bande originale d’un beau film de fantômes. En parlant de bande originale, c’est aussi Shannon Wright qui a composé celle pour le film Les Confins du monde (de Guillaume Nicloux, 2018). Retour sur l’album, il y a fort à parier que la frange barbare du lectorat de ce site s’enfoncera très rapidement dans un profond sommeil à cause de chansons lentes, monotones et tout simplement d’une autre dimension musicale.

Il y a pourtant de quoi être séduit par une carrière aux multiples facettes 1 et au non-conformisme bienvenu dans ce monde où l’appel à rentrer dans le rang (plutôt crever !) est permanent, où les artistes sont quasiment des numéros d’une liste qui ne ressemble plus qu’à un ticket de caisse infini. Et cette voix, cette voix est juste absolument formidable, peu importe la forme de l’écrin qui l’enveloppe, ici tendrement.

1 on a aussi en stock Shannon Wright [Usa] Division (Vicious Circle - 2017).

http://www.viciouscircle.fr/fr/album/providence

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