Chroniques concerts
19
Oct
2019

Du grindcore !? Au KJBi ? Thierry gogogo ? Yeeehaaah !
Même passablement en baisse de forme, le road-writer de ces messieurs-dames n’a jamais su résister au grind, et c’est en plus avec en tête le joyeux constat qu’on ne connait aucun groupe que le chemin se fait avec la Gravantime des Marquer père et fils !

En entrée, rien de mieux qu’un bol de mucus fraichement recueilli par Léo, aussi bassiste de MORBID SCUM et seul maître à bord de ce projet goregrind à boîte à rythme et voix de l'éléphant qui barrit une dernière fois en se noyant dans le lac Tanganyika un soir d’enlisement accidentel. Si encore une fois on peut reprocher au musicien une côte statique / timide death-y-dément incorrigible et un peu dommage, celui-ci a défouraillé de sacrés riffs de gratte. Le décalage visuel du fait de jouer en civil est par contre bienvenu et ajoute un peu d’originalité, mais où est donc le gore là-dedans alors ? Ben attends donc les chroniques de disques mon con, on reparlera des pochettes ! Greuaaaarghblllll !

Stupéfiante trouvaille 1 que ce SATAN grenoblois, loupé à de multiples occasions pour autant de raisons, le groupe tutoyant avec courage grindcore, black metal et sludge dans un maelstrom de violence à peine croyable, particulièrement à cause d’une batterie et d’un chant hyper organiques, avec pour soutien explosif des guitare et basse omniprésentes. Abattooooir !!!! Et vas-y que ça tambourine exprès pour que les zygomars locaux se jettent les uns sur les autres, se suspendent au plafonds tels des singes échappés du Lunaret, on en pleurerait presque de rage puisque qu’on ne peut participer aux ébats qu’en tant que voyeur. Toucher avec les yeux, c’est nul ! Na !

Les russes de MxAxMxA abordent leur tumulte organisé de façon plus thrash (presque slayerien parfois) même si le centre reste le grind à touches black. Sans minimiser le jeu des autres, c'est - encore - le batteur qui tire sa baguette du jeu, un vrai bastonneur de première au jeu à l'ancienne comme le précédent. Le trio doit peut-être se demander où il se trouve tant les montpelliérains sont cinglés mais il se plie aux excentricités du public local qui aura du mal à supporter des sets atrocement courts mais putain d'intenses. Quand on pensait se pointe à une poignée et qu’on se retrouve bien plus devant trois groupes sympas, ça remonte le moral, vivement une nouvelle teuf du bruit dans ce bon esprit. Et si possible un corps qui fonctionne…

1 enfin, pas tout à fait, voir LT. DAN [Usa] / SATAN [Fra] / VIOLENT GORGE [Can] / PIZZAHIFIVE [Usa] Split 7’’ (Witch Bukkake Rec) 2011.

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