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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
De manière naturelle ou pas, dans un but religieux ou pas,
après la mort, un corps qui ne subit pas les assauts des enzymes, des bactéries et des mouches est momifié. Il peut, suivant où et comment il a été disposé, se conserver très longtemps, pour ne pas dire toujours.
Si l'on pense le plus souvent aux momies égyptiennes, il faut savoir qu'elles ne sont chronologiquement pas les premières. C’est en effet en Amérique du Sud, au Chili des chinchorros plus précisément, que des corps plus anciens (ils datent d’il y a sept mille ans !) ont été retrouvés dans cet état particulier. À partir de 4500 avant Jésus Christ, les égyptiens aussi vont se mettre à momifier les défunts pendant une très longue période (quatre mille ans !), les Incas aussi. Et on détaille ici les différents processus de momification pour les thanatopracteurs en herbe.
Parfois, des momies naturelles relancent quant à elles notre vision de l’Histoire, par exemple celles trouvées en Chine qui prouvent la présence d’hommes européens dans le pays bien plus tôt qu'on le pensait ou Ötzi, sûrement protagoniste d'une véritable histoire policière il y a 5300 ans les Alpes. Dans le genre zarbi, des fragments de momie ont eu des utilités diverses et (a)variées : on confectionna avec des médicaments, des couleurs de peinture, de l'engrais, on a même joué avec, ya pud'respect ! La palme revenant forcément au malheureux Elmer McCurdy, infortunée bête de foire post-mortem.
« Dans ce livre, tu trouveras un peu de macabre, beaucoup de mystère, un soupçon de science et une bonne dose d'humour » mais on préférera plutôt lire ça avec les enfants un peu plus âgés, peut-être une dizaine d'années, afin qu'ils goûtent plus aisément le contenu de cet excellent livre qui plus est chouettement illustré.
50 pages illustrées en couleur 14,50 €
ISBN : 9782330097103
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