
Au passage, après une visite d’inspection (hihi) à la médiathèque,
on ne peut s’empêcher d’aller jeter un zœil à l’exposition de peinture / mosaïque / dessin indiquée par Christine.
Dans le couloir adjacent sont en effet disposées des œuvres de trois peintres du Collectif des artistes indépendants de Poilhes (on ne m’a toujours pas répondu : Pauyeu, Poï, Pouayès, Poils ?), à commencer par l’aquarelliste Didier Garcia qui s’attache à rendre sa splendeur à la mer, à la nature et à l'architecture locales (ainsi qu’au corps feminin sur un tableau à part), qui a su s’approprier les lumières de la région tout en privilégiant les lignes claires et le réalisme. Chacun ses goûts, ici on déteste l’univers de la corrida mais pour le reste le charme opère, belle collection de vues d’ici.
Daniel Toucheteau a la particularité d’oser l’association entre peinture et mosaïque pour un résultat bluffant, ces couleurs vives et ces visages féminins hyper expressifs sont sûrement le clou du spectacle de l’exposition, on a plaisir à contempler les œuvres terminées, mais une paire de dessins donnent une idée du cheminement dans la construction d’un art subtil entre caresse du pinceau et découpe de la matière, l’assemblage n’est pas évident mais si réussi qu’on imaginerait presque des icônes d’une nature unique, on aurait même aimé en voir plus, nous mènerons l’enquête.
Pour finir, la peinture tempétueuse de Carole Planques nous fera plus flasher que son aquarelle bien plus claire et paisible, ces vues marines sont même fort girondes quand on s’y plonge, cet oiseau n’attend que le rêveur pour l’embarquer au large, loin des préoccupations terrestres qui ont ces jours-ci tendance à cadenasser l’âme plus souvent qu’à son tour. Du mouvement, du vent, de l’iode, des chants, les embruns, voilà, c’est gagné, on va aller faire un tour à la mer à qui depuis lustres nous n’avons rendu visite. L’invitation au voyage, encore et toujours, on en redemande !
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.