Expositions / Salons
01
Oct
2019

Wanderer's cut...

[Intro initiale d’un article qui devait se nommer THE DEVILS [Ita] + THE BURNING SOULS [Fra] à Montpellier, Black Sheep le 27/09/19 :

 

Et si nous changions un petit peu de style en allant assister à un concert mêlant à la fois la soul music et le garage dingue ? Un petit tour au Black Sheep ne fera pas de mal depuis le temps que nous n’y sommes pas allés. Après un petit passage en Gitanie puisque les cinq d'Henri auront toujours leur importance cruciale dans un périple pourtant millimétré, nous passons faire un tour au Discopathe où mon hôte Pierre a trouvé du gratin, quelques pintes et des rencontres s’enchaînent (la Bougli family, Doumé Chapeau et son double, Jérôme sur un splendide vélo…hell-ectrique, Thomas / Hassan et on en oublie sûrement…) jusqu’à l’heure fatidique où il faut décarrer vers le lieu du banquet sonore, let’s go the Sheep, yeeehaaah !]

On est tellement sangliers sauvages dans l’euphorie qu’on descend direct les marches vers la salle voûtée lorsque tout à coup le barman nous attrape et assène, péremptoire, la damnée phrase suivante : « désolé les mecs, le concert est annulé ». Boule dans le ventre après s’être assuré que de blague il n’était question, stupeur…et soif, bien sûr. Nota bene, on ne choisit pas de perdre sa sœur en pleine tournée, condoléances tout de même au guitariste des Diables, sans rancune heavy-demment.  

Puisque c’est comme ça, on va faire un tour au Poulpe (ex-Up & Down) où nous nous étions promis de passer pour l’expo de Moïra, une artiste que nous apprécions particulièrement par le biais de ses dessins et peintures laissant planer l'existence d'une terrible épée de Damoclès au-dessus de l'innocence, la souffrance et le rêve semblent liés dans un duel d'une violence intérieure inouïe, ce qui fait sûrement la grande valeur de ces œuvres que nous voulions vraiment voir de plus près, à défaut de croiser l'artiste elle-même, death-y-dément c'est aussi la soirée des rendez-vous manqués, ceux-là même qui nous feront dire, accent autrichien inclus : I'll be back !

Pour anecdote débile obligatoire, nous croisons au Poulpe (c’était tellement cool de revenir là !) un chien tellement beau et tellement gentil, un peu chelou aussi avec ses coupures de journaux pour jouets à lancer qu’on a du mal à croire quand nous sortons ensuite après quelques bières avec Max & Co. que c’est le même que nous retrouvons en train de faire la manche avec un homme qui n'est absolument pas son propriétaire mais possède visiblement un harmonica à l'image de la flûte du joueur d’Hamelin : fou rire général sur quelques centaines de mètres qui nous mènent jusqu’à un squat (note du futur : désormais nommé C. A. S. A.) où des gens commettent à qui mieux-mieux ce que les impolis nommeraient hip-hop s’ils avaient des problèmes de surdité, notre présence sur les lieux ne s’éternisera donc pas, retour au Discopathe sur le point de fermer, pinte de clôture de rigueur avec pas loin des anciens de la bande à Banzaï, death-y-dément que de retrouvailles. Raconter que nous finirons à l’aube joyeux (et aussi inquiets à la fois grâce à Riton) et qu’accéder au train sera sportif à midi avec ce dos définitivement blessé n’est pas vraiment nécessaire, mais c’est trop tard, c'est fait, voilà.

[L’Aldilà de Fabio Frizzi est là pour rappeler au soleil qui tape encore très fort, à la mer qui rutile comme une tire de maq' et aux villes balnéaires désespérément moches que tout n'est qu'illusions, La Mort rôde, prête à éteindre les yeux du monde à la première occasion, youpi.]

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