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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Bien avant que le rock ne commence à regarder ses pompes,
à la fois par honte injustifiée mais aussi parfois par envie de se la jouer mystérieux, pléthores de groupes aujourd’hui oubliés avaient pensé à l’esprit pub-rock et à son échappatoire du quotidien, quasi-obligatoire avant une explosion de rage qui aurait pu consumer tout un quartier en une seconde. Saloperie de vie, de boulot, d’autorité ou de rigueur intellectuelle. Bordel, il y a un temps pour tout.
Un concert des SHERIFF mon p’tit pote, c’était l’occase de prendre une grosse, intense claquasse musicale, trente morcifs d’affilée, sans temps mort, c’était le tarif pour une poignée de dollars à l’accent qui chante. Et ce live est tout à fait représentatif : trente-et-un morceaux de deux minutes et quelques, un heure dix et un énorme best-of où rien n’est à jeter quand on apprécie les rockeurs étoilés.
Rien à branler de tes discours de moralisateur, les SHERIFF, s’ils représentaient une fuite, c’était celle d’un baril de poudre auquel foutait le feu, trois deux un zéro zéro, un cri d’Olivier ou un riff de ses adjoints. Cet album est un classique indémodable qui ne plombera jamais un apéro sous la tonnelle, excepté évidemment que la bière mousse méchant quand on gigote les genoux, quand on secoue le citron à s’en condamner les nonosses du cou, attention donc.
Essentiel.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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