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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l'origine dans Dead Fucking Church M'Aaagh #9]
Ne suivant plus TRUST depuis longtemps à part à l'occasion de quelques concerts ici et là pour la mémoire (Zénith de Montpellier 1997 ?, décevant, Zinga Zanga de Béziers 2008 ?, un poil musicalement hétéroclite), le concert du Bernie accompagné de son groupe d'excellents musiciens dans une configuration club m'a laissé sur le cul à l'Antirouille de Montpellier cette année (voir BERNIE BONVOISIN [Fra] à Montpellier, Antirouille le 22/03/10), les morceaux étant de vraies surprises, de vraies et intéressantes prises de risques stylistiques, les emprunts à la musique électronique voire au hip-hop que Bernie a lui-même méchamment influencé dans les années 80 se révélant tout-à-fait judicieux D'où l'achat, sur place, de cet album très convaincant. Les marchands d'antiquités pousseront des cris d'orfraies pendant que les musicophages accomplis loueront des efforts pour créer sans redondance, même si les textes restent dans la tradition bonvoisinesque (Mr L'Prince, Résigné, Spiritualité...), tandis que d'autres se distinguent par une dimension poétique bienvenue sur un album décidément velouté, voire même parfois séducteur (I am, Horizontalité de chair...). Un quatrième album solo varié et à la forte personnalité, moderne, charmeur, épuré et subtil. Et un sacré boulot de guitare d'Izo Diop (bassiste de TRUST) à souligner, le bonhomme signe par la même occasion la production du disque.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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