Chroniques CD
20
Nov
2006

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l'origine dans Ged a écouté pour vous N°11]

Les trois premiers albums de PLACEBO sont des bombes dans le rayon pop rock saupoudré de punk. Le quatrième Sleeping with ghosts a été un carton absolu, multiplatine, avec l’ultraefficace The bitter end, single dévastateur par excellence avec ses trois riffs et son refrain shrapnel.

Sur Meds, dernier album en date, point de morceau marteau-pilon. Déception. Mais attention la recette que je donne plus haut est toujours d’actualité, le côté punk en retrait au profit d’influences dark new-wave / électro bien senties. Les refrains, même si largement en dessous de ceux de Sleeping…, restent quand même des machines à faire chanter sous la douche, le canard en plastique jaune en guise de micro.

Sauf que la linéarité rythmique de l’ensemble font de cet album une image figée du style de PLACEBO (voir la pochette éhé…) alors que celui-ci virevoltait dans tous les sens sur les opus précédents et c’est peut-être pour ça que Medss’est gaufré dans les charts, ne vendant que quelques petits millions d’unités…

Soyons clair, le groupe, s’il aurait pu mieux faire, les petits orteils dans le nez, nous offre quand même un album largement au-dessus de ceux qui essaient de griller leur place dans le business depuis des plombes. Et puis, qui aime bien châtie bien non ?

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