Chroniques CD
04
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Le robot de la couverture faisait-il fi de toutes les lois prohibant les saluts nazis ?

Faisait-il l'impayable blague du « t'as vu l'oiseau là-haut dans le ciel et paf prends ça dans ta gueule ! » ? Sa clavicule de titane se retrouva-t-elle coincée quand il voulut attraper la boîte de petits pois la moins chère ? L'Histoire ne l'a pas retenu, nous ne le saurons jamais.

Reste la musique sur ce premier longue-durée des anglais de PARADISE LOST, chantres désespérés d'un doom / death lourd et graveleux, parfaite bande originale pour le furieux qui choisit, aventureux, la noyade dans le goudron pour mettre fin à ses jours. L'influence évidente du long poème de John Milton ajoute aux textes sombres ce qu'il faut de mysticisme macabre, les hurlements méritant l'exorcisme immédiat de Nick Holmes tranchent avec un heavy, mais alors très heavy, metal de la mort qui sous une couche de charbon bien gras cache un grand sens de la mélodie, Gregor Mackintosh sait y faire avec les contrastes.

Seule cette intro bizarre digne d'un aspirateur retransmis en direct par interphone laisse le malheureux chroniqueur interloqué. Mais dès la première note du fabuleux Deadly inner sense, c'est oublié, pardonné et même applaudi. Tous les morceaux ne méritent pas forcément autant de louanges mais en général le groupe s'en tire bien quand on sait que PARADISE LOST a un brin enregistré cet album comme ça, pour voir. On pense parfois à AUTOPSY mais aussi à DARKTHRONE (Soulside journey of corpse) qui sont tous deux sur le même label, c'est fou non ?

Les fans du groupe actuel seront effrayés par la relative barbarie avec laquelle sont servis les morceaux ici mais ceux-là, c'est bien connu, n'ont rien à voir avec nous, les seuls, les vrais, hein ?

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