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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine dans Abus Dangereux N°143]
« Une exploration douloureuse de l’automédication, peinte aux couleurs de la guerre » ?!
Pas besoin de chronique avec une phrase d’introduction d’une telle précision ! Pour faire moins lapidaire, disons que le duo new-yorkais Michael Berdan (voix pour la plupart du temps hurlée) / Ben Greenberg (tout le reste du boxon) a réuni dans un creuset un bien dangereux alliage en fusion comportant des éléments de post-punk, de metal, de noise, d’industriel et de musique électronique avant de le propulser violemment en pleine face d’un auditeur qui ne s’attend forcément pas à une telle déflagration.
Un album éprouvant, transpirant le malaise d’une vie sans issue et les soubresauts vains de personnages pour s’en sortir. Autant dire un disque à déconseiller aux aficionados de l’espoir car malgré un message pas si négatif (appel à transcender sa colère), celui-ci risque de n’intéresser que les fans de metal punkoïde et nihiliste. Personnellement, bien sûr, on aime.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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