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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Les deux briscards qui mènent ce projet sont loin de débuter,
Nicolas Gromoff est connu pour avoir tabassé les fûts chez TANTRUM et DRIVE BLIND tandis que le guitariste Laurent Graziani a sévi - et sévit toujours - chez LUNATIC AGE et FRANCKIE IV FINGERS.
Le duo s’attaque avec NWAR à une texture instrumentale faite de noise, de post-hardcore et de rock onirique au point que l’on verrait bien ces cinq compositions accolées à un film, forcément sombre ; on imaginerait presque cet étrange personnage de couverture (superbe photo de Patrick Siboni) courir après une infortunée victime (qu’on entend d’ailleurs hurler façon scream-queen à l’ancienne) dans une gigantesque friche industrielle à l’abandon après une stupide panne d’essence ou un autostop qui aurait mal tourné quand le pire était tapi dans l’ombre, attendant de croquer le passant presqu’innocent.
Vous vous concocterez forcément un autre scénario à l’écoute, l’instrumental a ça d’intéressant qu’il permet les interprétations diverses et variées. Et si pas d’imagination suffisante, l’écoute de ces compositions heavy as fuck, carrées et massives (tiens, au passage, une vieille connaissance, Bruno « Brew » Varea, a masterisé la chose), nourrira plus simplement l’aspirateur à décibels lambda, on est curieux de se manger ça en pleine gueule sur une scène, en attendant, vous pouvez aller jeter une oreille à https://nwartheband.bandcamp.com/ et pourquoi pas un œil à
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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