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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Ou, pour les yeux latino-habitués : Anabasis ov Spirit des russes PLAMEN.
PLAMEN qui, encore heureux, n’est death-y-dément pas là pour plaisanter : « A song is a fire that's dangerous to joke with. Song is not a game, but a sacred act. »
On sent que les mix et mastering de 121 (déjà aux manettes pour divers disques des PESTILENTIA, SECT, BLACK WOOD, EVILWINGED ou DO SKONU) ont respecté le plus possible le matériel brut enregistré en 2018-2019 à Saransk (Sound Blast Studio), le chant rauque - en russe, le top ! - est mis très en avant mais le mur du son du second plan est encore une fois plus que convaincant dans sa manie de mêler sauvagerie belliqueuse, mélancolie typique du Grand Est, ambiances mystérieuses et variations musicales louables dans un genre qui ne semble plus que se répéter encore et encore du côté occidental du monde connu.
Il n’est plus secret pour personne parmi nos lecteurs assidus qu’on est accro aux disques qui s’apparentent à des voyages ou des parenthèses dans le temps, celui-ci en fait partie.
Horth et Yag Mort (on pourrait faire la même parenthèse que pour le sieur 121) se sont comme d’habitude appliqués à mettre en image l’univers d’un album digne du glorieux passé (certes récent) d’un groupe dont on ne se lasse pas, TSK! se chargeant une fois de plus d’un emballage particulièrement soigné pour faire travailler les œils (en plus des illustrations, les paroles en version bilingue russe / anglais sur un volet dépliant) et les doigts.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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