Chroniques concerts
27
Nov
2011

La dernière soirée au Rockstore avant très longtemps a motivé ces lignes amères. 

 

On devrait prendre très mal que les fumeurs respectueux, ceux qui après avoir payé leur place comme tout le monde, n’essaient pas de gruger en clopant planqués ou carrément en plein milieu d’un public qui n’a pas à être pollué, se voient systématiquement pris en otage par ceux qui tiennent la caisse. Et à quat’ euros le demi, elles tournent bien les caisses. Et pour cause, le concert est ARCHI complet. Si on a envie de dire bravo au(x) groupe(s), aux organisateurs et à l’âme d’Alain Gillot-Pétré pour un temps estival, il y a de quoi choper les boules quand même. Une salle blindée à l’extrême empêche les gens mal placés de pouvoir bouger pour y voir mieux, ils loupent la moitié du concert par stress et l’autre à cause d’un plus grand devant. On n’ose imaginer le cas d’un malaise... Pour revenir aux grands, certains se tiennent contre la porte d’où l’on voit très bien sans gêner, merci pour eux. 

 

Retour à la nicotine, empêcher les futurs cancéreux - c’est leur choix, viva la muerte - de sortir ce soir pour cause d’éventu-Hell bruit dans la rue alors qu’un voisin visiblement bien éméché fait une teuf d’enfer en face ou de monter au fumoir est simplement liberticide. Car certains soirs de moindre affluence, les mégots se grillent devant les barrières. Deux poids, deux mesures = connerie et ce sont les organisateurs, injustement, qui se font prendre à partie. Passons. 

 

PAIN OF SALVATION dont la position n’est guère aisée en ouverture (ni visiblement dans le tour-bus si vous voulez savoir...) réussissent à saisir le public au creux de leurs mains avec cette recette unique de metal hyper mélodique, (très) mélancolique et progressif. Les quelques morceaux d’OPETH qui suivront révèlent un groupe au poil et inspiré malgré une certaine froideur à l’entame. Les 800 degrés dans la salle, le fait de ne pouvoir respirer sans faire bouger les voisins avec ses côtes sont exaspérants. Donc cassos. Ouais cassos. Avant la fin, pour la première fois depuis plus de vingt ans de longs et boyaux sévices. 

Next time on se trouve à Victoire ou la Secret Place, vrais espaces de liberté loin de l’odeur rance du foutage de gueule.

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