
![]() |
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Wargh ! Si l’imagerie gore a disparu, MORGUE n’a rien perdu de sa bestialité avec cet album exprimant une terrible colère (The Cleveland Syndrome ?),
le cri aigu a pris le pas sur les habituels grognements death / grind, on est bien plus prês d’une forme de hardcore grind extrémiste que du metal à proprement parler. Mais foin d’étiquettes pour le moment, l’impact qui était imminent pour certains jadis est ici immédiat, total, pas une seconde à perdre jusqu’à la fin d’un disque fou, fou, fou, (presque) pas un morceau ne clocke à plus de trois minutes mais la dose est ultra concentrée en breaks de batterie, en crissements de cordes, en massacre de micro, un train déraille alors que tu as l'oreille collée au chemin de fer : ouille.
L’emballage suit le décalage musical vers quelque chose de plus abstrait et de plus sobre, ce qui n’enlève encore une fois rien à la dévastation générale sonnée par The Process to Define the Shape of Self-Loathing.
Un nouveau chapitre foutrement radical, c’est bon quand ça fait mal !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.