Peu importe le flacon...ou presque !
On s’éclate franchement à aller assister à des spectacles au Café de la Poste à Narbonne, suffit de jeter les châsses sur les reportages précédents au sujet de Corbier et Eric Thomas, on y est reçu comme un ami et on a même l’occasion de rencontrer les artistes pour des interviews dans le bon esprit, Romain Bouteille est d’ailleurs lui-même passé à la question.
Ajoutons à cela que Sandrine et Guy réservent aussi des surprises comme cette courte première partie de l’artiste Florian qui se distingue déjà par un joli brin de voix (on pense à BOB'S NOT DEAD qui ferait facilement chanter le public), des textes caustiques et un visage hyper expressif. Le sketch qui rend "hommage" à la télé-réalité est déjà très bon dans le pince-sans-rire, c’est le début d’une carrière à venir !
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Et voici que Bouteille débute avec un vers,
Ciselé, vraie chanson à qui ne manque que l’air
Et c'est cul sec que l’on prend le breuvage
Car il sautille gaiement, même ondoie, ce langage
Et vive aussi ce rire railleur de gredin
Ponctuant les saillies de ces héros gueudins,
Car ils se pressent, les fous, chacun sa ligne,
A chacun son discours, absurde persiste et signe !
Retenir si long dit est mystère pour le profane,
Sans mémoire je suis, à moi le bonnet d’âne,
Mais quel plaisir béat d'embrasser Bescherelle
Devant tant de tournures chiadées, des si belles,
Un aveu, on eut du mal à retenir les larmes,
Devant tant d’hilarants et grotesques faits d'armes;
Souffrez sieur Romain que je fisse révérence,
Vivement revoyure, on se marre à l’avance.
© GED Ω - 20/04 2015
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