|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Formé par les deux membres restants de l’entité MORGUE 1, CORRUPTER balance sans crier gare un caillou bien pointu en pleine tronche de l’innocent.
En effet, plus intrinsèquement dark, doom et sulfureux que la formation sus-citée, CORRUPTER se distingue par des sonorités ultra graves que ne renieraient pas les mastodontes IMMOLATION ou DRAWN AND QUARTERED, de toute façon on tient là un album qui aurait pu sortir à la fin des années 1990, doit-on y voir un hommage ou un rappel ? On peut éventuellement avancer que certains tics inhérents au black metal le plus tortueux ne semblent pas là pour rien non plus dans le rendu de ses compositions sombrissimes. S’il on peut distinguer chaque note jouée ici, la production a semble-t-il visé le mur du son homogène et massif, les parties les plus doom sont d'ailleurs des moments modèles d’oblitération. On aime aussi les mélodies sinistres qui hantent certains des morceaux (Darkest Light, End of the Rope). Comme ce fut le cas pour MORGUE, Meyhna’ch vient cracher un peu de son fiel sur No Life here, et on note au passage des paroles adéquates, entre torture et dépression.
Le travail de pochette, signé Juanjo Castellano, est également très réussi.
Vous l’aurez saisi, il n’y a rien à jeter ici. RIEN.
1 afin de lire plein d’autres chroniques à l’occasion, clique juste sur les noms en rouge.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.