Fanzines
17
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Une vieille chronique de circonstance, Blaash est mort, pas le souvenir de l’infâme WMS]

Ce quatrième numéro, violemment balancé comme les autres à la face du « fucking pathetic world of light » contient un sommaire costaud si le lecteur est amateur de black metal : la Norvège, très remontée et prompte à jouer avec des allumettes, domine avec la présence au sommaire de SATYRICON (concis mais énervés), DIMMU BORGIR, GEHENNA, Bard Faust, ULVER (pour Blaash, aimer la Nature, ou n'importe quoi d'autre en fait, équivaut à un blasphème, dont acte), MYSTICUM, MORTIIS, IN THE WOODS, mais on trouve aussi les misanthropes anglais d'ESOTERIC, les finlandais de DARKWOODS MY BETROTHED, CURSE et VOMITURITION (du bon gros death / grind, ça change un peu), les suédois de SORHIN, PROPHANITY et NASTROND, les affreux néerlandais de BHAOBHAN SIDHE, les français de YUGGOTH ainsi que ses compatriotes de YAMATU et ESTUARY OF CALAMITY (qui ne tardera pas à raccourcir son nom).

Mais la « satanic bouillabaisse » contient bien d’autres ingrédients. Outre les innombrables sarcasmes et provocations de Blaash qui ont du mal à dissimuler un type cultivé qui sait de quoi il parle, les polices et les mises en pages changeantes (du publisher pur sucre au cut’n’paste) pour foutre des migraines dans les crânes, on trouve aussi des chroniques pleine de « fuck » de « aaaargh » et de points d’exclamation (avec encore une grande proportion de groupes scandinaves), des flyers (Answer Me! doit forcément être quelque chose à lire…), les réactions / commentaires fleuris - et pas idiots pour autant - de Blaash aux hate-mails, un scene-report sur la Lituanie, une biographie d'ULVER, une discographie d’ABSU, l’interview d’un pote parti pour la Norvège au sujet de son pays d’adoption et…la traduction d’une - pathétique - interview de la maman BURZUM.

Que du bonheur pour les charognes patentées, youpi.

92 pages photocopiées

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