Chroniques cassettes
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

San Antoniomaniaques et clochards célestes hirsutes,

activistes de la gauche autonome et anarchisante, pirates modernes et partisans de l’occupation sauvage, tous ont commencé par acclamer le groupe pour ses concerts dans les divers squats où parties de guitare tranchantes, voix hystérique, boîte à rythme à la METAL URBAIN et déguisements loufoques et inquiétants à la fois se partagent l’offensive.

BÉRURIER NOIR (ex-BÉRURIER) se distingue direct avec ce premier album par un hell-ectro punk primitif où les paroles de François et l’ambiance générale dépeignent un univers sombre et plutôt désespéré, va savoir pourquoi une image de L’Orange mécanique dessiné par Tardi passe par la tête. Ce n’est pas pour autant que les membres ne multiplient pas les coups d’éclat pour faire bouger les choses qu’ils trouvent injustes.

Même si on aura toujours du mal avec les batteries non-humaines, personne ne peut nier qu’on tient là un album plutôt formidable. Il marquera toute une génération qui formera à son tour d’innombrables groupes, leurs enfants feront de même. 

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