Chroniques vinyles
04
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Warning - Contains lyrics that may offend… Sans déconner ?

« Un crâne plein d’asticots », « Tête pourrissante », « Mettez-les à mort », « Les non-morts festoieront », « Lacéré »… On devine rapidement les préoccupations poétiques des bien nommés CANNIBAL CORPSE, compilant avec souhait les images d’un mix Deodato / Romero / Fulci fort chouette, illustré avec doigté par l’artiste Vincent Locke dans un délire que ne renierait pas non plus le Joe D’Amato d’Antropophagus. Arrivés sur le tard, les bouchers de Buffalo livrent néanmoins avec ce solide premier album un recueil putride qu’aujourd’hui encore on peut écouter les longues soirées d’hiver où vin chaud et films gore s’entremêlent tendrement. On reste en famille avec le tube gore death metal A skull full of maggots qui figure en plus des choristes de choc en les personnes de Glenn Benton (DEICIDE) et Francis H. Howard (INCUBUS), le tout étant produit (forcément) par Scott Burns à la Mecque Tampa. Eaten back to life se rapprocherait d’une grenade jetée au centre d’un essaim géant de frelons (ah ces grattes) duquel un type attaqué de toutes parts tenterait de s’enfuir en hurlant la gorge pleine d’insectes furieux (Chris Barnes a un gosier crasseux en totale adéquation avec le « concept » du groupe). Malgré tout ce que la formation a pu, peut et pourra prendre en travers la tronche pour sa persistance à la boucherie sonore, on continue à trouver cette introduction à leur univers sanglant bien coolos même si elle va forcément donner naissance à une infinie ribambelle de suiveurs sans réelle imagination, d’autant que CANNIBAL n’invente déjà pas grand chose au regard des innovations passées de DEATH par exemple. C’est le jeu ma pauv’ Lucette.

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