Chroniques vinyles
26
Déc
2015

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ô SATAN, 666 x merci pour ce premier disque longue durée,

il permettra à toutes les frustrations (l’Adversaire éternel admet regretter ici de ne pas avoir défoncé à coups de batte garnie de barbelé rouillé la gueule des gens qui lui ont volé son travail avec le sourire, de ceux qui le prennent de haut because position sociale qu’ils croient les mettre à l’abri de la justice, de ceux qui à peine sortis du tabac font neiger de petits flocons de papier de leurs jeux à gratter perdants, de ceux qui sont nés sans la notion cruciale de clignotant, de ceux qui partagent vocalement leur vie de merde et la musique qui va avec via leur téléphone dans les transports publics, de ceux qui font disparaître son courrier, de ceux qui augmentent sans cesse ses frais bancaires, de ceux qui prônent la haine de l’État tout en profitant des aides que cet organisme voué à disparaître lui prodigue dans sa grande générosité, de ceux qui propagent de fausses informations dans le but de diviser des gens qui n’ont de toute façon rien à foutre d’être unis, de ceux qui s’inventent des vies sur les réseaux et s’avèrent heavy-demment être des sous-merdes quand on les croise, de ceux qui voudraient par tous les moyens imposer l’autoritarisme à l’animal humain né pour être libre, de ceux qui croient que parler plus fort donne raison à des discours tendant toujours plus à se diriger vers l’égoïsme général, de ceux qui ont un problème avec le fait que femmes et hommes naissent libres et égaux en tout, de ceux qui prennent la Nature pour un dépotoir ou un terrain de chasse pour leur ersatz de phallus, de ceux qui prennent les animaux pour des numéros sur une éternelle liste de courses ou pour des punching-balls à toréros à la con, de ceux qui permettent que l’on puisse encore crever de froid dans un carton en pleine rue, de ceux qui : on te laisse un espace pour ajouter quelques exemples ici ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………) de fondre comme neige au soleil et de rendre à l’homme à la platine sa joie de vivre dans le chaos le plus total, entouré d’objets jolis comme ce disque à la pochette signée de la main du maître Pakito Bolino du glorieux Dernier Cri (comment vas-tu amigo ?!) qui contient aussi un insert A3 avec les textes loin d’être aussi bêtes que ceux régulièrement reçus dans le même registre musical (quand ils existent).

Un disque adorable (pour les psychopathes à la fois fans de grindcore et de black metal), particulièrement s’il te fait mal aux oreilles, ainsi qu’à tes proches.

https://satan.bandcamp.com/album/lodeur-du-sang-2015

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