Chroniques vinyles
12
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Pas de surprise : Nawakulture dégueule depuis toujours fascisme, machisme, sexisme, chasse, corrida…

L’over-patriote (dans le mauvais sens du terme, remember John Wayne, Charlton HestonClint Eastwood ?) Ted Nugent n’est donc pas forcément le type avec lequel on parlerait politique plus de deux minutes (à vrai dire, parler politique avec qui que ce soit est sûrement une connerie mais passons…) et, le guitariste étant de plus un homme des bois émérite, on évitera aussi le domaine de la chasse qu’il pratique certes à l’arc mais doit aussi collectionner, en bon américain type Second amendement, des armes de tous les calibres dans chaque recoin de sa baraque.

Ceci dit, il a été, et reste, le pourvoyeur zélé d’un hard rock absolument génial, assénant avec ce premier solo post-AMBOY DUKES un coup de massue mémorable puisque ne contenant que des tubes ou presque, en tête Strangehold, Snakeskin cowboy, Queen of the forest ou encore Stormtroopin’. L'énergie qui se dégage de ces méchantes odes à l'électricité et au groove ferait presque oublier tout le reste tant la maîtrise et le feeling sont là, tant on ne voit pas comment on pourrait résister à ces putains de riffs et refrains.

La discographie Seventies de cet énième génie (certes un tantinet contrarié) born in Detroit est de toute façon quasiment intouchable, et quand on aime la musique on ne peut passer à côté, suffit de rester radicalement ismophobe comme votre non-serviteur.

 

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