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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
On a beau détester depuis la première rencontre avec le groupe tout le « décorum » KISS,
son maquillage, ses costumes, ses « whoo-hoo » et sa langue plus longue que celle des ROLLING STONES, Alive, est, après le très bon Dressed to kill (sorti à peine six mois avant), un des albums live les plus fous qui soient. D’abord il rend justice à des morceaux des premiers disques injustement passés inaperçus, ensuite il compile aussi la quantité souhaitable de maxi-tubes dans cette double besace publiée seulement deux ans après la formation du groupe. Et son succès subit est mérité car KISS n’a pas été avare en concerts dans son pays natal et la machine tourne au quart de poil de torse, de quoi faire de Alive un classique ultime du hard Seventies. Et de sa longue discographie, il reste facilement l’un des trois meilleurs, l’énergie rock’n’roll des origines, positive et communicative, est ici déclinée en seize titres et soixante-quinze minutes légendaires.
L’ouverture avec Deuce et Strutter est bombastique, Parasite vraiment un grand morceau à la lisière d’un LED ZEPPELIN, C'mon And Love Me et 100,000 Years (un hard volubile à la croisée du School’s Out de maître COOPER et du Roadhouse Blues des DOORS), n’ont pas à rougir non plus. Pire, certains morceaux honnis au départ deviennent supportables pour l’auteur de ces lignes qui était loin de se l’imaginer (exemples : Got to Choose, Firehouse, Nothin’ to Lose). On eut pu se passer du remplissage au solo de batterie mais sinon, ce double est à avoir à la maison, particulièrement si on voulait garder le meilleur des clowns de l’espace.
Couverture ouvrante montrant des petites notes écrites par les musiciens, c’est trop mignon, à leurs fans de plus en plus nombreux. Et ce n’est que le début !!
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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