|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Filmé sur le Violent revolution tour qui en quelque sorte célèbre le vrai retour de KREATOR
sur le devant de la scène après une décennie plutôt moisie dans le genre si peut se faire maître un moment, ce DVD bien chargé est bienvenu de la part d’un groupe qui sort régulièrement (en gros depuis l’arrivée de Sami Yli-Sirniö dans le line-up, pour Violent revolution justement) de très bons albums de heavy / thrash metal que, certes, l’on préférait sauvages et sombres comme ceux des débuts en 1856, mais qui passent toujours très bien en situation live. En plus d’un concert d’une heure trente, on a droit à des apparitions / entractes de collègues comme Gene Hoglan, Angelripper, MARDUK, Katon d’HIRAX, Snake de VOÏVOD, Eric de TESTAMENT et évidemment d’innombrables fans qui gueulent comme des veaux pour la caméra, exhibent leurs tatouages en rapport avec le groupe… Rien de vraiment révolutionnaire mais pour un premier DVD, balancer 160 minutes de matériel dessus ravira les fans de la Terrorzone, y a du clip au menu (l’intégrale de 1982 jusqu’à 2001, certains d’entre eux sont d’ailleurs très réussis comme Renewal, Lost, Violent revolution ou People of the lie), du backstage et tout le toutim, et aussi un livret épais avec textes et photos, pour une fois utile avec un support souvent exaspérant pour le côté over-plastique. Heureusement, les allemands font toujours bien les choses, au risque de passer pour les premiers de la classe, mais un boitier costaud comme celui-là change un peu des trucs noirs mollassons habituels. Et puis c’est toujours aussi marrant de voir Mille plié en deux devant un pied de micro de nain, même si rien ne vaudra jamais un véritable concert, y a que ça de vrai, on ne le répètera jamais assez. Et tant pis pour les allergiques à la paille !
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.