Fanzines
19
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

On n’avait même pas lu que Le Monsieur le disait lui-même dans son édito,

que la PREMIÈRE chose à laquelle on avait pensé à la lecture de Liquid of Life, c'est aux abrutis qui se permettent de raconter que le death metal n’est en fait qu'une masse grouillante de groupes sonnant exactement pareil, tout ça pour faire le plus de bruit possible sans aucun discours sous-jacent.

Bang, voilà pour les mettre à l’amende le type même d'enthousiasme underground de l'époque où quand tout le monde nous les brisait avec le black metal alors en vogue, certains continuaient à se battre bec et ongles pour leur style de prédilection.

Après deux newsletters envoyées par Olivier à ses correspondants et autres, on peut considérer que ce troisième numéro est un vrai petit fanzine quand on voit la quantité de chroniques qu'il y a à l'intérieur (on ne s'est pas amusé à les compter, on s'en fout même complètement) et on est toujours fasciné par un bonhomme qui a su utiliser l'anglais comme la langue qu'elle est : celle de la simplicité sonore où les mots claquent les beignets comme autant de riffs de nos groupes cavernoïdes favoris.

Le franc-parler est obligatoire, la connaissance du sujet surhumaine, personne ne faisait mieux dans le rayon metal de la mort et c'est toujours un plaisir de lire et de relire ceci, souvenir d'une période où pas mal de chevelus faisaient bien marcher les affaires de la Poste (elle méritait sa majuscule à l’époque) pour une simple histoire de passion dévorante, et sûrement pas pour publier dans la minute des selfies avec des abrutis complaisants, particulièrement pour leur égo inversement proportionnel à leur talent.

Les éditeurs de fanzines, où qu'ils soient doivent être sous perfusion permanente de ce qui est la flamme qui éclaire leur petit chemin vers le bout du tunnel d'où Satan fait de grands signes de sémaphore en gueulant Die or bye ! (si on peut se permettre, mon cher Olivier), tous nos hommages alors à la presse papier qui n'avait pas besoin de publicité pour faire fumer les photocopieuses, ni d’un public nombreux pour se sentir vivante.

10 pages photocopiées en noir et blanc, 500 copies numérotées à la main.

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