On a la classe ou on ne l'a pas, on le dit tout le temps !
Passque franchement, rester confiné pendant quarante-cinq piges dans une armure de couleur dorée de surcroît, y a pas, ça en jette ! Anthony Daniels, l’acteur qui « incarna » (ou habita ?) C-3PO est l'exemple-type d'une cible d'interview tout à fait adéquate dans un monde qui n'a jamais autant rêvé d'être ailleurs (ou higher ?) plutôt que de se balader au milieu du troupeau masqué (plus par honte que par peur d’un virus) que compose désormais une humanité boostée à la connerie gonflant les fleuves de l'information jusqu'à noyer ceux qui y croient encore dans un verre d'eau polluée jusqu'à l’(hashdeuz)os.
Seul acteur à avoir joué dans tous les films de la saga qui révolutionna l'univers de la science-fiction et rendit accro toute une génération et même peut-être les suivantes (? On n’aime pas vraiment la SF ici au cas où tu ne l’aurais pas remarqué), Daniel aura cependant vécu dans un - lourd - costume douloureux pour l’égo (Star Wars ?) car les gens, s'ils se rappellent le robot, ne connaissent pas le visage de celui qui est à l'intérieur, d'autant qu’au départ personne ne croit vraiment que le film aura un quelconque succès.
À propos de la voix, il est chouette de lire l'acteur citer son doubleur historique Roger Carel qui, comme d'habitude, avait fait des merveilles pour rendre le personnage immortel dans sa version française (Carel, c'est quand même, rappel, la voix d'Astérix, Kermit, Hercule Poirot, Maestro, Triste Sire, Capitaine Caverne, Benny Hill, et des tas d'autres sur soixante ans de carrière, sans compter les pièces et films dans lesquels il joua). Que ce grand monsieur, tombé au champ d'honneur l'année dernière comme beaucoup dans un quasi-silence médiatique, repose en paix.
La chanteuse Clémentine, jusque-là inconnue des services de renseignements Nawakultur’Hellz, adopte un discours qui nous a donné envie d'aller vers son disque qui ne tardera pas à sortir, juste le titre (Quel temps fait-il ?) nous donne envie de le découvrir.
Pour le reste, à part les habituelles chroniques, comment n’être pas écœuré par un type qui voyage aux États-Unis pour couvrir un concert d’AC/DC, y a pas de justice quand on pense au pognon qu'on a laissé pour les voir on ne sait combien de fois : on aurait pu se payer deux fois le voyage ! Non, sans déconner, Atlanta et par dessus le marché Bob Gruen comme compagnie, y a pas, on n'est pas né assez tôt pour connaître les patrons qui payaient les gens qui écrivent !
Grouillez-vous de vous procurer ceci, les petits remèdes à l'ennui, de bon goût s'entend, ne courent pas les rues !
24 magnifiques pages en couleurs, gratos
P. S. : pour d'autres chroniques de la revue, y a la totale ici :