Chroniques vinyles
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Depuis ce que l’on considère perso pour certains des enregistrements les plus fabuleux de MAIDEN, Maiden Japan,

les fans en détresse attendaient après la cascade de succès post-Di Anno un putain d’album live rassemblant une partie des innombrables classiques du groupe. Bam, suite à la gargantuesque tournée Powerslave, c’est le moment d’enfoncer le clou, un double album de cent minutes de musique atterrira dans les bacs mi-octobre 1985. En attendant, pour coller la fringale aux fanatiques, un single sort à la rentrée de la même année avec au programme deux classiques.

L’hymne (raccourci) Running free qui malgré la voix sacrément différente de Dickinson, prend une ampleur terrible à Long Beaaaaach avec ces chœurs, cette basse atomique et un tempo d’enfer, célébrés par un public en feu.

En face B, c’est Sanctuary, toujours de l’époque Di Anno, un morceau qui death-y-dément aura eu une destinée spéciale malgré le génie de ses compositeurs : après une apparition sur la compilation culte Metal for Muthas, Sanctuary, à l’origine prévu pour ne pas apparaître sur le premier album éponyme de MAIDEN, y finit quand même, mais sur l’édition américaine, et voilà qu’en plus il ne fera pas partie du programme de Live after Death… Mais cette face B fait quand même bien plaisir, ce morceau est si addictif !

MAIDEN aurait versé les bénéfices de ce 45-tours à une campagne anti-héroïne pour certaines associations anglaises, comme quoi les hardos pouvaient parfois s’engager pour des causes humanitaires en plus d’être de formidables musiciens.

Pas de pochette de Derek Riggs cette fois, mais il ne tardera pas à revenir avec un boulot titanesque pour le fabuleux gatefold de Live after Death !

 

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