Les origines du personnage lyonnais (« n’est-ce pas les gônes ? ») remontent au tout début du XIXe siècle
et pourtant c’est notre tout premier Guignol en quarante-trois piges d'existence, ça se fête !
Figurez-vous que sur invitation de Madelon, Guignol, « l’ami de tous les enfants », arrive en Chine en compagnie de l’irremplaçable Gnafron à l'occasion de la fête des dragons. Un sérieux problème se pose quand l'empereur (qu'on ne verra jamais parce qu'on n'a pas été sage ?) veut interdire la fête et faire enlever le dragon par son serviteur Kung-fu. Les enfants vont devoir aider Guignol dans cette nouvelle aventure !
D’emblée, l’installation est mignonne dans cette vieille salle qui n'a pas dû voir grand monde depuis un moment, on a droit à la musique, aux lumières clignotantes, au petit stand de mangeaille et drapeaux (qui occasionnera un entracte pas top pour un spectacle déjà très court). Mais bon, chez Guignol, ce sont les gamins qui commandent, et les tympans qui trinquent (note pour plus tard : ne JAMAIS sortir sans ses bouchons d’oreilles) car les enfants sont toujours ravis de pouvoir hurler et ils sont à fond !
On n’est pas vraiment des masses, une trentaine à vue de pif - est-ce que tout le monde a vraiment 8 € à mettre en cette période ? - mais on a décidé qu’il nous fallait sortir, et par la même occase soutenir les artistes qui, hormis le commerce invasif imposé par la situation (?), livre un spectacle sympathique. Marionnettes (le dragon !), costumes, décor, tout est plutôt joli, les gags typiques de l’humour à l'ancienne (ça change un peu de la grossièreté ambiante) et notre canut manie toujours bien la tavelle.
Alors gare aux méchants !
Hey, ça a quand même une aut'gueule que vot'affiche pour le Helltruc nan ?!
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