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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Il fut un temps où un album était Dieu, univers, espace vital,
tout simplement parce que l’achat du prochain CD ne serait quasiment possible que le lendemain des calendes grecques à moins de faucher dans les supermarchés comme un très vilain garçon. D’abord acheté en cassette sur un marché (La version turque, une cassette noire splendide, pour 79 balles, un investissement certain), Killers en CD - même Fame - est resté Dieu pendant des mois parce qu’on n’était pas tous des fils-à-papa qui empilaient les cadeaux sur les étagères et se payaient des ribambelles de t-shirts de groupes qu’ils ne connaissaient même pas mais avaient de beaux motifs (oui, toujours MAIDEN). Les Ides of March, intro énorme et sombre, comme ça dans la tronche pour premier rendez-vous avec MAIDEN (ouais on fait pas toujours tout dans l’ordre), ça calme, d’autant plus que le groovy Wrathchild et sa basse de dingue enchaîné juste après c’est presque trop. Murders in the rue Morgue ou Edgar Allan Punk lâché dans les streets, avec un Di Anno juste extraordinaire (comme sur tous les morceaux ; Sauf Gengis Khan, oui bien vu) et un Clive Burr tellement doué que ça ferait presque peur. Il ne s’arrête d’ailleurs pas en si bon chemin, une oreille sur Another life suffira, ça claque comme un fouet sur un cul, l’instrumental Gengis Khan mettrait presque le holà, heureusement le costaud Innocent exile prend le relai entre gros riffs et mélodies entêtantes. Pour le sinistre Killers on ressort la basse la plus atomique de la terre, d’étranges guitares venues d’ailleurs et un chanteur dingue, seul le batteur semble pouvoir dominer la cadence de ces chevaux fous, une tuerie totale ! A suivre une véritable énigme vu que le groupe n’a peut-être jamais joué le titre en concert alors qu’il a fait RÊVER votre non-serviteur des heures durant, frissonner voire chialer dans sa chambre tapissée de MAIDEN :Prodigal son, une longue pièce de six minutes mélancolique qui préfigure le don de narration de la bande à Harris. Le puissant Purgatory et Drifter, une conclusion de ouf pour un album de ouf, achèveront les blessés, y a juste quasiment que du divin, de plus tous les morceaux sont signés Harris à part Killers qu’il daigne quand même co-signer avec le Paulo, cet homme est omnipotent, l’idole absolue de toute une vie, un vrai catalogue de trésors. Une des pochettes les plus addictives de tous les temps et le déclenchement de décennies de passion que rien ne pourra jamais abimer, RIEN. Up the Irons !!!
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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