Chroniques DVD
02
Fév
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : western US

Scénar : les baraques brûlent dans la région, des Indiens déchaînés menés par le mystérieux La Rafale, un bandit blanc, pillent et tuent tout ce(ux) qui passe(nt) à leur portée. Pendant ce temps, la cavalerie piétine d'autant que personne n'a jamais aperçu le bandit. Celui-ci attaque Tex qui menait paisiblement son troupeau. Heureusement il arrive à fuir contrairement à son ami José qu'il jure de venger, quitte à concurrencer et même carrément parier sa victoire avec l'armée qui patauge toujours. Pour assurer son pari, il s'associe à une chanteuse qui lui propose un plan pour financer sa vendetta mais finalement il refuse. Tex sauve alors la fille d'un certain Lucky Lee qui va lui refiler des tuyaux pour l'aider dans ses recherches. Mais le vieux dur-à-cuire semble avoir un côté obscur, d'autant plus que Tex découvre un de ses propres fusils dans les rayons du magasin de Lucky

Petit western avec un grand acteur, Sterling Hayden (vu dans dans Johnny Guitare, L’Ultime razzia, Docteur Folamour, Le Parrain etc.), Les Flèches brûlées est l’avant-dernier film réalisé par Ray Enright, un vétéran du métier depuis les années 1920 et propose un cocktail on ne peut plus classique : cowboy super tireur et solitaire par la force des choses mais droit dans ses bottes, la cavalerie en uniforme, une femme fatale et une gentille fille pour contrebalancer, des personnages haut en couleur, des dialogues virils, quelques jolies bagarres et fusillades, de jolis décors comme ce village troglodyte (ressemblant bizarrement à un autre - le même ? - vu dans des productions du même genre sorties par Artus FilmsLes Cavaliers du crépusculeLa Vallée du solitaire ?).

Alors bien sûr, en 1952, on n’échappe pas encore aux généralités débiles de l'Indien sauvage et foncièrement mauvais ; heureusement le « civilisé » autoproclamé est encore logiquement le plus pourri de tous et c'est très bien. Seul l’amour, tantôt contrarié, tantôt imposé, fait le tri au prix d’un bon gros manichéisme à l'ancienne. Pour détendre l’atmosphère, vous pourrez aussi compter sur de petites touches de comédie au moyen de splendides vieillards rivalisant de grimaces et de voix de canard. Yeeepaaah !

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