Chroniques CD
29
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

La transformation de METALLICA continue,

Ride the lightning montrait du changement, sur Master les morceaux continuent de s'allonger au point qu'on ne trouvera rien ici au dessous de cinq minutes sans pour autant perdre une once de sauvagerie, pire, les morceaux n'ont jamais sonné aussi efficace malgré leur structure parfois alambiquée, en partie grâce à un son énorme signé Flemming Rasmussen (enregistrement) et Michael Wagener (mixage). La superbe intro acoustique qui a dû désarçonner les bûcherons ne prépare jamais vraiment à l'assaut terrible du génial Battery, Master of puppets ne fait quant à lui pas de détails, cette pièce de plus de huit minutes s'insinue dans les esprits avec des riffs tentaculaires et des breaks dingos, sans oublier les vocaux d'Hetfield qui font vraiment une grosse impression tout le long de l'album, farci aussi de textes complexes mais chiadés loin de la simplicité ambiante. Le lovecraftien The thing that should not be est une masse au manche souple qui écrabouille tout à longue distance,  Welcome home (Sanitarium) est un crescendo du doute vers la folie, le furieux Disposable heroes s'attaque à désacraliser la guerre, Leper messiah la religion. Un des grands moments se trouve être l'instrumental Orion, une autre longue pièce quasi progressive superbe, quoi de mieux pour enchaîner que le direct et brutal Damage Inc ?! Franchement on a beau chercher, il n'y a RIEN à jeter là-dedans. L'album est de plus un carton public / critique mais c'est lors de la tournée suivante que Cliff Burton, un des meilleurs bassistes de l'univers connu, perdra la vie, ainsi en death-y-da le Maître des marionnettes.

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