|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Si sur Killing is my business... on a rapidement compris que MEGADETH n’était pas un groupe de plus dans la course au speed / thrash ultime,
sur Peace sells et ses 37 minutes de folie, on découvre un groupe carrément virtuose et enfin doté d’un son supportable. Les tubes Peace sells, Devils Island et Wake up dead déménagent gravement et techniquement c’est systématiquement la folie, on peut headbanger comme des gueudins et s’extasier en même temps devant les prouesses des musiciens qui sont loin d’être des anges, la suite le prouvera *, mais pas des manchots non plus, voir par exemple la fin supersonique de Bad omen. On a même au programme, ça devient une habitude death-y-dément, une reprise inattendue (et dispensable ?), celle d’un morceau du bluesman Willie Dixon, I ain’t superstitious qui sonne comme un VAN HALEN boogie avec un mauvais chanteur. Pour finir, même l’affreux Vic Rattlehead obtient une représentation graphique légendaire signée Ed Repka, alors au tout début de ses aventures de streums metal. Le tout donne un album exceptionnel et indispensable pour tout fan de speed / thrash qui réfléchit avant d’asséner un coup de masse.
* la version Mustaine de toute l’histoire mouvementée avec la paire Chris Poland / Gar Samuelson est à lire dans : Dave Mustaine - Splendeur et misère d'une icône thrash de Dave Mustaine et Joe Layden (Camion Blanc - 2011).
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.