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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Onward to nothingness…
Ce deuxième album sera le dernier des parisiens et c’est plutôt dommage quand on voit la qualité de l’ensemble : un lay-out soigné, une production solide (Andrew Guillotin a encore sévi) et surtout sept longues (de six à treize minutes) compositions de dark doom / death metal à l’univers très personnel bien que l’on puisse ressentir parfois de légères influences (par exemple les incontournables vieilleries des britanniques MY DYING BRIDE, ANATHEMA et PARADISE LOST, mais la Scandinavie est aussi suggérée…) au détour d’un riff ou d’une ambiance. Les membres du groupes sont passés précédemment par tout un tas de formations en vue et livrent logiquement un travail aux orientations musicales multiples, fouillé et passionnant, qui se découvre au fur et à mesure des écoutes, contrairement à nombre d’œuvres qui pèsent inutilement sur les étagères. Chaque morceau nous trimballe dans un climat invariablement triste et torturé, entre oppressant et onirique sombre, sans pour autant provoquer l’ennui, on est ravi du squelette foncièrement METAL de la chose. A noter pour conclure la grande réussite d’un chant hyper inspiré et varié (Laurent est aussi l’homme derrière le micro de MOURNING DAWN, voir MOURNING DAWN [Fra] Les Sacrifiés (Total Rust Music) 2014). Les fans de doom devraient vraiment prendre un moment pour écouter ça là :
http://inbornsuffering.bandcamp.com/album/regression-to-nothingness
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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