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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Sans déconner, voilà pas le nombre de groupes de thrash ou de death, voire des deux,
qui ont démarré à la fin des années 1980 au Brésil et qui ont duré des lustres avant de disparaître (quand ils ont disparu). C’est le cas de MORDETH, formé en 1989 et dont Animicide est le second album. Celui-ci se caractérise par un death thrashy progressif qui rappellera de bons souvenirs aux fans de VOIVOD (pour l’attrait du groupe pour les extraterrestres et autres perchages intergalactiques) et de DEATH dernière époque (pour la voix râpeuse et les structures complexes) même si on ne tient pas là la rondelle du siècle car on ne sent pas vraiment le « groove » d’un groupe qui pourrait nous exploser la tronche. Il y a beaucoup de boulot là-dedans mais tout ceci manque un poil de dynamique et de fureur. Un peu dommage car Platform avec ses douze minutes et des bananes avait de la gueule. Donnez quand même un chance à ce disque une paire de fois, juste pour le courage de quatre musiciens un peu loin de tout, en particulier de la modernité d’un genre aujourd’hui dangereux à choisir.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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