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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : « Le noir, c’est magnifique ! »
Scénar : une petite fille dans son lit ne parvient pas à trouver le sommeil, et pour cause : entourée de craquements bizarres, de courants d’air désagréables et même de Loupiot, son chat, qui fait aussi des siennes, elle n’est pas prête de fermer l’œil. Elle est pourtant sur le point de comprendre, grâce à son providentiel ami Momo, que les créatures de la Nuit sont bien moins dangereuses que celles du jour.
Les talents ne manquent death-y-dément pas à l’ESMA, et on craquera immédiatement pour ce court-métrage qui conjure les craintes enfantines en faisant des monstres sous le lit, des fantômes du placard et autres ombres menaçantes des créatures espiègles et rassurantes. De prime abord parti pour faire peur, Luminoir est un court conte qui se veut ode à l’obscurité, un cocon bien plus doux qu’il n’y paraît et simplement sali par les racontars. Personnages craquants et animation réussie au rendez-vous !
Frédéric Abrial s’est remis derrière le clavier 1 pour composer une bande originale comme souvent à mi-chemin entre rêve et cauchemar, à la fois enfantine et mystérieuse pour mieux embarquer le spectateur dans son univers unique. Mignonnes cordes et percussions en touches précises font vite oublier les sonorités inquiétantes du début et laissent entrer le féérique et l’envoûtant dans la danse, transforment les cris de terreur en cris de joie. Du son à l’image on sent l’osmose, voilà un joli boulot qu’on aurait bien vu plus long ensuite.
1 après Mon ami Charly de Julien Duval, Loïc Quesada, Rémy Terreaux et Magda Wydrzynska (2008).
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